De Stéphane Cordobès – Montmartre – Paris

Comment avez-vous connu Obsiblue ?
Entre Obsiblue et moi, une histoire d’amitié. Il y a des mets qui sont mauvais, souvent, ceux qui sont bons, et que l’on aime manger seul ou entre copains, et puis ceux, plus exceptionnels que l’on se sent obliger de partager entre amis, au risque sinon de succomber à un accès de mauvaise conscience.
Comment l’avez-vous dégustée ?
Dénudée, toute fraîche une fois, en tartare façon thaï, à peine réchauffée et mi-cuite la seconde
Quelles sont ses qualités principales ?
Une jolie frimousse bleutée qui donne envie, une chaire d’une fermeté exemplaire, un fondant en bouche qui émeut, une saveur qui tient autant de la mer que du végétal.
Qu’est-ce qui la rend différente des autres fruits de mer ?
Il y a des choses que la décence oblige de taire ! Mais à coup sûr, les homards, gambas, bouquets et autres crevettes du même acabit peuvent se rhabiller
Comment la préférez-vous : crue, cuite, grillée, en sauce…?
Sa finesse tant en goût qu’en texture oblige il me semble à la déguster crue.
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Quelle émotion avez-vous ressentie ?
D’après vous, après ce que je viens de dire ? Du bonheur bien sûr !
Avec quel autre produit la verrez-vous bien associée ?
Un jeune navet confit accompagné d’une huile d’olive fruitée et dénuée d’acidité ; dans une écume très légèrement iodée ; tout juste poché dans un bouillon clair de volaille parfumé au gingembre et à la ciboule
Avez-vous l’intention d’en acheter ?
Au même titre que d’autres produits exceptionnel dont la consommation est trop rare : truffe, oursins Entre autres